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RAQUILLET.

Moi, je ne peux pas dire autre chose : ils sont convenables. Oui, je sais bien, nous ne les avons pas de première main, si j’ose m’exprimer ainsi… Ah ! si nous avions subi le premier choc… Mais non. Pensez donc : voilà des gens qui roulent en France depuis deux mois. Nous les avons dégrossis, positivement. D’abord, ils se font comprendre. On sait tout de suite ce qu’ils veulent !


MADAME BARBIER.

Et…qu’est-ce qu’ils veulent ?


RAQUILLET.

Mon Dieu… le nécessaire.


MADAME BARBIER.

Ils sont vilains, n’est-ce pas ?


RAQUILLET.

Mais non.


MADAME BARBIER.

Ils ont de grandes barbes rouges ?


RAQUILLET.

Rouges, noires, blondes…


MADAME BARBIER.

Et des sabres, des pistolets, des lances ?


RAQUILLET.

Ils sont armés ni plus ni moins que des soldats.


BARBIER.

Enfin… votre opinion ?

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