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MADAME BARBIER.

Ils se promènent là, dans le jardin, sous les fenêtres, en attendant le dîner.


BARBIER.

Tu ne crains pas qu’ils s’impatientent ?


MADAME BARBIER.

On pourrait leur porter une bouteille de vin.


BARBIER.

C’est cela. J’y vais. (Il va au buffet prendre une bouteille et trois verres.)


MADAME BARBIER.

… Pendant que je mettrai le couvert dans leur chambre. (Elle va ouvrir la porte à Barbier dont les mains sont embarrassées et revient au buffet d’où elle tire de la vaisselle et du linge.) Qu’est-ce que fait cette Catherine, qu’elle ne redescend pas ? (Barbier rentre précipitamment, défait, et se laisse tomber sur une chaise près de la porte.)


MADAME BARBIER, se retournant au bruit.

Eh ! mon Dieu ! mon pauvre homme, qu’est-ce que tu as ?


BARBIER, s’étranglant.

J’ai… j’ai… que, sans moi… elle en tuait un… là, sous mes yeux.


MADAME BARBIER.

Catherine ?


BARBIER.

Ta Catherine, oui. Je n’ai plus une goutte de sang

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