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— Godfrey est orphelin et lord Mount-James est son plus proche parent, son oncle, je crois.

— Vraiment, voilà qui jette une nouvelle lumière sur cette affaire, lord Mount-James n’est-il pas un des hommes les plus riches de l’Angleterre ?

— Oui, Godfrey me l’a dit.

— Votre ami était, m’avez-vous affirmé, son proche parent ?

— Oui, et même son héritier présomptif. Le vieillard a quatre-vingts ans et il est goutteux au dernier degré ; on dit même qu’il pourrait se servir de la craie de ses articulations pour frotter sa queue de billard ! il n’a jamais donné à Godfrey un shilling, car c’est un avare bien connu, mais toute la fortune du vieux lui reviendra sans nul doute un jour.

— Vous a-t-il répondu ?

— Non.

— Quel motif votre ami aurait-il pu avoir pour aller trouver lord Mount-James ?

— La veille, il paraissait préoccupé. S’il s’agissait d’une question d’argent, il est fort admissible qu’il soit allé trouver son riche parent, bien que sa démarche dût avoir peu de

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