les débits dépendent des contributions indirectes. Il y a en France 31 magasins de feuilles indigènes, quatre de feuilles exotiques, 18 manufactures[1], 557 entrepôts et 40 599 débits[2]. La recette de 1868 s’est élevée à 248 587 000 francs, dont il faut retrancher 58 632 000 francs de dépenses générales. Le département de la Seine, c’est-à-dire Paris presque exclusivement, qui l’an dernier a prisé, fumé, mâché pour 39 758 900 francs de tabac, possède pour sa part 1 071 débits, quatre entrepôts et deux manufactures. Ce sont ces dernières que nous étudierons avec quelque détail, afin de voir par quelle série d’opérations le tabac doit passer avant d’être livré à la consommation.
ii. — le gros-caillou.
La manufacture du Gros-Caillou est située sur le quai d’Orsay ; c’est l’ancienne fabrique de M. Robillard, qui