administratives sont négligées dès qu’il y a urgence apparente, et qu’on est toujours accueilli par des femmes pour lesquelles la charité est le premier devoir et le plus impérieux besoin.
iv. — les secours extraordinaires.
Tous ces secours, qui constituent ce que l’on appelle les secours ordinaires, sont distribués par les bureaux de bienfaisance, représentés par leurs commissaires, leurs dames de charité ou par les maisons ; mais, en vertu d’une décision adoptée depuis un arrêté administratif du 19 juillet 1816 et qu’on ne saurait trop louer, nul père, nulle mère ne peuvent être inscrits sur les contrôles s’ils n’ont fait vacciner leurs enfants et s’ils ne les envoient à l’école gratuite. Loin d’être onéreuse pour les pauvres, la vaccination leur rapporte même un léger bénéfice, car on donne trois francs à l’indigent qui fait efficacement inoculer son enfant. Ce sont là