teur hydraulique pour agir sur la roue. L’eau cessa de venir ; le canal avait été saigné par les Allemands dans la forêt de Bondy ; mais nous avions d’autres ressources sous la main. L’aqueduc de ceinture et les réservoirs de Monceaux furent alors alimentés par les eaux de la Seine, de la Marne et du puits artésien de Passy. Le service de l’Ourcq put être rétabli en partie le 5 février 1871, mais il ne reprit une régularité normale que pendant le mois de mars.
iii. — les réservoirs.
Sous le gouvernement de Louis-Philippe, toutes les eaux dont nous venons de parler ne semblèrent pas suffisantes à l’alimentation régulière de Paris, et l’on se résolut à en capter d’autres ; mais cette fois, loin de s’adresser à des rivières ou à des sources connues, on voulut aller chercher les eaux qui, s’infiltrant sur les hauts plateaux de la Champagne, forment un fleuve souterrain coulant au-dessous de la cuvette où Paris est assis. On décida qu’on forerait un puits artésien ; Arago affirmait qu’on atteindrait la nappe jaillissante sans d’in-