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CHAPITRE XXXIII
LES CIMETIÈRES
i. — les services funèbres.
Lettres de faire part. — Usages différents. — Le cry des corps. — Les clocheteurs des trépassés. — Contestations avec le clergé. — Règlements de Chamvallon. — Aumôniers à cheval. — Le sermonneur. — Les corbillards. — Les ouvriers. — La Révolution. — Taxe d’inhumation. — Frochot. — Retour à la décence. — Décret du 23 prairial an XII. — Les six classes. — L’entreprise des pompes funèbres. — Impôt somptuaire. — Vanité. — Les neuf classes. — Conditions imposées aux pompes funèbres. — Remise aux fabriques. — Inhumations gratuites. — Le matériel et l’outillage des pompes funèbres. — La régie. — Les constructions de la rue Curial. — Bénéfices considérables. — L’ordonnateur. — Jargon des croque-morts. — Figurants et danseurs. — Les pourboires. — Le délai légal.
Lorsqu’une personne est décédée à Paris, on envoie à ses amis une lettre d’invitation pour les prier d’assister à son convoi ; quelque temps après, on expédie des lettres de faire part à toutes ses connaissances pour leur donner avis de sa mort. À la seule inspection d’une lettre d’invitation annonçant le décès d’un homme marié, on peut reconnaître à quelle catégorie sociale il appartenait : parmi les gens du monde la veuve n’invite jamais, car elle est censée dans les six semaines de retraite qui
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