ii. la voie publique.
Cette réponse, M. Haussmann la faisait aussi lorsqu’on lui reprochait, avec acrimonie, de surcharger jusqu’à l’excès le budget de la ville, en entreprenant, coup sur coup, l’immense quantité de travaux auxquels son nom reste désormais attaché. Il n’avait pas tort : plus Paris sera vaste, aéré, magnifique, plus les étrangers y seront attirés, y séjourneront et y apporteront un argent qui sera une source de prospérité pour la population. Certaines constructions qui, au premier abord, semblent n’être que de luxueuses folies, rendent au centuple les sommes qu’elles ont coûtées, parce qu’elles attirent les étrangers et les retiennent parmi nous. Paris, dit-on, est le caravanséraï du monde entier, soit ; mais lorsque l’Opéra joue des chefs-d’œuvre, que la Comédie-Française remet en scène les merveilles littéraires de son répertoire, lorsque nos musées reçoivent les dépouilles de l’antiquité et de la Renaissance, lorsque les amphithéâtres du Collège de France,