< Page:Edgeworth - L Ennui.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— « Cela devient plus remarquable encore milord, quand nous pensons que ces vers ont été faits par un homme qui avoit été secrétaire d’un lord lieutenant. »

Je sentis mourir ma naissante ambition ; je reconnus qu’il valoit mieux passer une vie tranquille. Ma résolution fut fortifiée par l’apparition de Lady Géraldine. L’amour et l’ambition sont, comme on le sait, deux passions incompatibles ; aucune d’elles n’étoit à la vérité encore maîtresse de mon cœur ; mais l’amour et lady Géraldine avoient déjà pris le dessus sur l’ambition et sur lord O’Toole. Lady Géraldine parut très-gaie ; et quoique peu présomptueux, je ne pus m’empêcher de croire, que mon retour au château d’Ormsby avoit contribué à sa gaîté. Je ne goûtai ce plaisir qu’avec dis-

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.