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cuser du plaisir qu’il s’étoit permis,

Il me dit :

Peut-être, Milord, tout autre à ma place et avec ma manière de voir, penseroit à assurer sa retraite et ne trouveroit d’autre moyen pour cela que la fuite, mais la fuite est indigne de qui peut combattre et vaincre. L’homme qui est sûr de lui-même ne doit pas tourner le dos au péril, mais, armé de son honnêteté, il ne doit pas craindre d’aller à sa rencontre.

Cette confiance trop grande dans la force et la pureté de son caractère, étoit la seule faute de M. Devereux ; il ne formoit point de vœux pour éloigner de lui la tentation, tant il se croyoit assuré de la victoire. Sans connoître combien sa situation étoit critique, chaque jour

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