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me demanda la permission de me présenter

à son frère, qui, après avoir été un des avocats les plus distingués de Londres, se disposoit à donner des leçons à un haut prix aux jeunes gens qui se préparoient pour le barreau. J’avois de la répugnance à accepter sa proposition, parce que je ne me sentois pas assez riche pour recevoir les leçons d’un tel maître ; mais l’ecclésiastique devina le motif qui me retenoit, et il me dit que son frère l’avoit chargé de dissiper cette objection. Mon frère et moi, me dit-il, quoique de professions différentes, nous n’avons effectivement qu’un même esprit ; il a su par moi les événemens de votre vie, ils l’ont intéressé tellement qu’il désire franchement vous être aussi utile qu’il le pourra.

Cette offre étoit faite de bon cœur ;

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