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FABLES D'ESOPE 1}^

��Contre ceulx qui appetent choses nouvelles .

��Les choses présentes blasmons, Et les nouvelles nous aymons ; Mais on void en la fin aymer Ce qu'on souloit devant blasmer.

��DE L'ASNE ET DE SES MAISTRES.

Fable LXV.

VAsnCy trop las de servir, desdaignoiî Le jardinier, lequel estait son maistre, Et dicelluy grandement se plaignait, Car de durs coups souvent le faisait paistre . A Jupiter le donna à cogna isîre, Luy demandant ung maistre familier ; Lors Jupiter luy bailla ung tuillier; Mais, quand il veid la charge trop pesante,

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