lier au côté. Cela l’embarrassait pour marcher,
mais il avait l’air déterminé.
Ce qu’il comptait faire, notre Nicaise, peut-être ne le savait-il pas bien lui-même. Certes il avait grande confiance dans le capitaine d’Auvergne, qui avait promis que Piètre Gadoche serait pendu ; mais ce Piètre Gadoche avait tant de tours dans son sac ! Nicaise s’était armé pour le cas où la corde casserait.
Il ne fit que passer et se perdit aussitôt dans la brume.
Gadoche et ses hommes continuèrent leur chemin, et Nicaise, faisant un détour, les suivit à distance, entre le bord de l’eau et la petite falaise. Du moins, il croyait les suivre.
Mais il arriva ceci : Ceux qu’il pensait suivre avaient fait un détour et pendant que Gadoche et ses compagnons montaient la pente douce qui mène à la falaise du côté de la ville, Nicaise descendait toujours vers la grève. Il s’arrêta au bout de deux ou trois cents pas, se disant :