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ADI-PARVA.

gnanime Pândou. Sache que je suis l’alné des fils de

Kountî. Bhîmaséna et Arjouna sont les deux, que voici !

» C’est par eux, sire, que ta fille a été conquise dans l’assemblée des rois. Les deux jumeaux et Kountî sont les personnes, que tu vois à côté de Krishnâ. 7226-7227.

» Que le chagrin s’enfuie de ton cœur ; nous sommes des kshatryas, roi des hommes ! Cette charmante fille de toi est passée de ton lac, comme un nélumbo magnifique, dans un autre lac. 7228.

» Tout ce que je t’ai dit là, puissant monarque, est la vérité. En effet, ta majesté est pour nous un gourou ; elle est notre voie suprême. » 7229.

Vaîçampàyana dit :

À ces mots, le roi Droupada, ivre de plaisir et les yeux troublés par la joie, ne put répondre à Youddhishthira.

Parvenu enfin à comprimer sa joie par ses efforts, il fit une digne réponse à l’aîné des Pândouides. 7230-7231.

Le monarque à l’âme juste lui demanda comment ils s’étaient enfuis de la ville, et Dharmarâdja se mit à lui narrer toute la série des faits. 7232.

Le roi Droupada, aussitôt qu’il eut ouï le récit du fils de Kountî, éclata en menaces contre Dhritarâshtra, le souverain des hommes ; 7233.

Et ce prince, le plus éloquent des êtres, à qui la parole fut donnée, releva le courage d’Youddhishthira, le fils de Kountî, lui promit de le remettre en possession de ses états ; 7234.

Et, montrant du geste son vaste palais, y fit entrer Kountî, Krishnâ, Bhîmaséna, Arjouna et les deux jumeaux. 7230.

C’est là, sire, qu’ils habitèrent, comblés d’honneurs

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