< Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
203
ADI-PARVA.

» Quand il aura dit ces choses dans un langage accompagné de flatteries à Droupada et aux Pândouides, qu’il parle sans délai à ceux-ci de revenir avec nous. 7468.

» Aussitôt que ces héros en auront qbtenu le congé, envoie, commandée par Douççâsana et Vikarna, une brillante armée pour escorter jusqu’ici les fils de Pândou.

» Que dès lors, comblés sans cesse de tes honneurs, ces Pândouides, les plus vertueux des hommes, habitent dans cette ville de leurs pères avec le consentement des citoyens. 7469-7470.

» Telle est, puissant Bharatide, la marche digne, que tu dois suivre avec tesfils ; et mon opinion s’accorde avec le sentiment de Bhîshma. » 7471.

Karna de répliquer :

» Deux conseilla si bien unis et tellement sympathiques l’un à l’autre ne devraient pas délibérer avec deux autres, animés par le seul amour de ton bien. Il n’y a rien en cela de très-étonnant. 7472.

» Comment l’orateur, qui parle d’une âme dissimulée et d’un esprit méchant, pourrait-il embrasser l’avis des gens de bien, qui proposent le seul moyen de salut ? 7478.

« Mais les amis n’ont aucune influence pour le bien ou le mal dans les crises difficiles : le plaisir ou la peine arrive à chacun des hommes par une disposition antérieure de sa destinée. 7474.

» C’est la Destinée, qui partout assigne tout à l’homme, fût-il ignorant ou savant, enfant ou vieillard, avec ou sans auxiliaires. 7475.

» La tradition nous apprend que jadis vécut un monarque, appelé Amboutchîva. Dans son palais habitait un roi, issu des souverains du Mâgadha. 7476.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.