< Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

» L’homme, qui illustre son bras par un exploit héroïque, obtient-il, soit un accroissement d’honneur, soit une augmentation de solde et de vivres ? 185-189.

» Honores-tu de tes dons, comme ils le méritent et suivant leurs qualités, les hommes cultivés par la science et consommés dans les matières de l’instruction ? 187.

» Soutiens-tu, chef des Bharatides, les épouses des hommes, qui sont tombés dans l’infortune ou qui ont perdu la vie pour toi ? 188.

» Défends-tu comme un fils, enfant de Prithâ, l’ennemi, qui se rend vers toi, conduit par la crainte, ou qui est subjugué, ou qui vient t’implorer, vaincu dans une bataille ? 189.

» Es-tu, maître de la terre, égal pour toute la terre, et ne peut-on douter de toi, comme d’un père et comme d’une mère ? 190.

» Quand tu vois l’ennemi accablé sous la malheur, passes-tu en revue, chef des Bharatides, une armée en trois corps et fonds-tu sur lui d’une course rapide ? 191.

» Te mets-tu en marche sous une bonne étoile au moment arrivé, dompteur des ennemis, après que tu as commencé par donner la solde à ton année et que tu l’as divisée, puissant monarque, en avant-garde et arrière-garde, en corps de bataille et corps de réserve ? 192.

» Donnes-tu, fléau des ennemis, suivant qu’ils en sont dignes, aux principaux officiers de ton armée les pierreries cachées dans le royaume ennemi ! 193.

» Commences-tu par te vaincre toi-même avant de songer à vaincre les autres ? Victorieux de tes sens, tu peux dompter alors des ennemis esclaves de la paresse et des sens. 194.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.