< Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 3.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
76
LE MAHA-BHARATA.

À peine eut-il articulé cette parole, le monarque de la terre, Dhritarâshtra de supplier l’anachorète : « Qu’il n’en soit pas ainsi ! » 380.

Maîtréya dit :

« Si ton fils revient à des sentiments de paix, c’est alors, sire, que la malédiction n’aura pas lieu ; mais, dans le cas contraire, il en sortira son effet. » 381.

Le père de Douryodhana, l’Indra des rois, tenant ses yeux fixés sur Maîtréya, lui dit : « Comment Kirmîra est-il tombé sous les coups de Bhîma ? » 382.

« Je ne te le dirai pas, lui répondit Maîtréya, car ton fils ne veut pas en écouter davantage. Mais voici Vidoura ; il te racontera tout, quand je serai parti. » 383.

À ces mots, il s’en alla comme il était venu, et Douryodhana sortit, tout troublé par la mort de Kirmîra. 384.


    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.