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VIII
À MES LECTEURS.

certains passages, et nous avons fait venir de Londres

le Commentaire de Nîlâkantha.

Cette dépense assez forte dans un ouvrage, qui, s’il ne coûte rien, ne rapporte également rien, témoigne du moins le respect, que nous portons à nos lecteurs, et le désir, que nous avons nous-mêmes d’élever cette œuvre au plus haut point de perfection, qu’il nous est possible d’atteindre.

Mais nous n’avons pas oublié qu’un poète veut être expliqué par un poète et qu’un commentateur n’est ordinairement qu’un grammairien froid, sec, étroit ; aussi n’avons-nous point enchaîné notre allure à ses pas, nous avons marché librement ; nous avons protesté quelquefois contre ses arrêts, et notre traduction fut assez osée de se décider sans orgueil pour ses propres jugements.

Hippolyte Fauche.

Parc du collège de Juilly, 1er décembre 1866.


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