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tenait nos chevaux pendant cela ; c’était un de nos gardes de la nuit passée. — Nous rejoignons notre bagage parti trois quarts d’heure avant nous, nous marchons pendant trois heures avant d’atteindre le pied de la montagne. — Village de Rohab, on battait les blés ; Max me parle de Ruth. — Vers le pied de la montagne, nous sommes accostés par une espèce de vieux gredin à barbe blanche et l’épaule couverte d’un habar noir et blanc ; il nous sert de garde pendant quelque temps et nous quitte à une maison de pierres, à gauche. La montagne est une succession de gorges les unes sur les autres ; quand on croit en avoir fini, on en a encore. — Oliviers magnifiques, vieux, creusés en dedans, larges ; les pierres ont des trous et ressemblent à des éponges ; elles tachent en gris la verdure des touffes de caroubiers, de lentisques et d’une espèce de petits chênes en buissons (rouvre ? ). Plus on monte, plus les pierres augmentent, la lumière blanchit et donne un ton d’une crudité féroce à la montagne grise (arbustes et herbes sur lesquelles la trace des limaces a l’air de givre, mais c’est avant la montagne). — Çà et là un carré foui d’oliviers, mais plus petits. — Plateau.

Le village de Kariet-el-Aneb est en descendant déjà, à droite. — Maisons en pierre. — Une grande construction, qui était une église. — Jeune homme, en turban jaune, qui me sourit à la porte de l’ancienne église où Max était entré. — Nous remontons à cheval.

Hannah avait pris à droite, sous les oliviers, et était descendu par le plus court ; Joseph file vite et sans lever la tête. — Femmes qui dansaient en rond. « C’est un mort ». Je crie à Sassetti de ne

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