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RHODES.


Mardi, 8 octobre 1850.[1] — Sortis de la quarantaine à 7 heures du matin. Nous logeons au casin de M. Simiane, dans le faubourg européen, côté Nord de la ville. — Chambres de cabaret de campagne. Sa bibliothèque ; — il reçoit jusqu’à trois journaux !

Visite de M. Alkim, interprète du pacha.

Pruss vient nous voir, sa petite fille est morte l’avant-veille au soir. Quand ils sont entrés dans leur logement, une hirondelle est tombée du plafond au moment où ils entraient dans le salon ; quelques mois auparavant, son enfant avait fait, avec du papier, une enveloppe à chaque domino, ce qui est aussi un présage de malheur.

Promenade dans Rhodes. — Nous longeons quelque temps le bord de la mer, nous entrons dans la ville par une porte basse trouée dans les murailles. — Petit port avec une douzaine de bateaux

  1. Voir Correspondance, I, p. 449.
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