Carthage devait leur rembourser la valeur des chevaux qu’ils avaient perdus à la guerre (*). Carthage ayant cédé sur ce nouveau
Enfin, chaque invention nouvelle en amenait une autre, et, poussés par un tas d’intrigants et d’hommes sans aveu, les Barbares exigeaient pour leur soumission des sacrifices de moins en moins acceptables. Les Carthaginois étaient néanmoins résignés à toutes les concessions : ils proposèrent de s’en remettre à l’arbitrage des généraux qui avaient commandé en Sicile. Ils allèrent même plus loin ; les Barbares ne voulaient pas entendre parler d’Hamilcar Barca, leur ancien chef ; ce général, qui ne daignait même pas se présenter en député auprès d’eux, et qui avait abandonné leur commandement, ils le tenaient pour le principal responsable de leur situation ; au contraire, leur sympathie allait à Giscon, qui, durant son commandement en Sicile et surtout pendant le retour, s’était montré en mainte circonstance plein de bienveillance à leur endroit : c’est Giscon qui fut donc désigné comme arbitre (*).
LXIX. Giscon arriva à Tunis, par mer, avec de l’argent (*). Il