Mais il y avait parmi les Mercenaires un Campanien, ancien esclave déserteur de Rome, d’une force merveilleuse et d’une astuce incroyable à la guerre : il s’appelait Spendius (*). Cet homme
c’est pourquoi il n’était discours ni manœuvres qu’il n’employât pour faire échouer l’arrangement projeté entre les rebelles et Carthage. Il avait avec lui un Libyen, du nom de Mathos, homme de naissance libre, qui avait servi en Sicile, et était alors l’âme de tous les troubles (*). Mathos avait peur de payer pour les autres,
Il (*) alla donc trouver les Libyens (*) et leur dit : « Quand les
Ces paroles soulevèrent les Libyens ; sous le fallacieux prétexte que Giscon, en acquittant la solde, remettait à plus tard le remboursement du blé et des chevaux (*), ils se déchaînèrent
Toutes les calomnies, toutes les accusations de Spendius et de Mathos contre Giscon et contre Carthage portaient leurs fruits : quiconque demandait la parole était lapidé et avant même que