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UNE
À Gabriel Deveria.
I
On avait établi le camp aux pieds de la Grande-Muraille de Chine, cette prodigieuse folie de six cents lieues de long, œuvre d’un empereur qui s’est illustré par le plus monstrueux des crimes : l’incendie des livres.
L’armée qui campait là était une armée victorieuse. Elle revenait des confins de la Perse, où elle avait écrasé les guerriers de Kachgar,
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