< Page:Gautier - Fleurs d’orient.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.
L’ÉTOILE AUX CHEVEUX D’OR
Sous le firmament, qui resplendit d’étoiles, la vieille cité de Madian s’étend massive et sombre tout endormie. Quelques hautes tours, de blanches coupoles, ébauchent de vagues rondeurs pâles ; un palais, aux murailles puissantes, domine la ville, et autour de lui tremble une musique.
Le musicien c’est le vent du nord, effleurant les harpes suspendues aux fenêtres ; les harpes dont les cordes frêles luisent, çà et là, prolongeant les rayons d’astres : l’on croit entendre les scintillements frémir.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.