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XXX




Les tantes qui n’aimaient pas beaucoup à sortir, profitaient de mon perpétuel vagabondage, pour me faire faire des commissions, que j’exécutais toujours exactement. Les plus fréquentes me dirigeaient vers une petite charcuterie, établie dans une baraque de bois, près des fortifications. C’était, en général, pour l’achat de quelque plat spécial, destiné aux chats, quand le mou avait manqué.

Je m’y rendis, une fois, de très grand matin et je fus très surprise d’apercevoir un bel équipage, arrêté auprès du massif des fortifications. Le cocher, descendu de son siège, se dissimulait à l’angle du mur pour regarder dans le fossé. Que se passait-il donc dans le fossé ?…

Dépassant la cahute du charcutier, où les guirlandes de saucisses n’étaient pas encore accrochées, je m’avançai tout doucement dans l’herbe trempée de rosée, jusqu’à l’extrême

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