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II
SCALION DE VIRBLUNEAU, SIEUR D’OFAYEL.
Ami lecteur, avez-vous jamais ouï parler de M. Scalion de Virbluneau, sieur d’Ofayel ?
Je parierais mes deux oreilles contre une bouteille de vin de Xérès authentique que vous ne vous doutiez même pas de son existence. C’est un bonheur qui n’est point donné à tout le monde, que de connaître M. Scalion de Virbluneau. — Ce bonheur, je l’ai, moi qui vous parle ; j’en suis fier, et cependant je ne le dois qu’au hasard : mais c’est une faiblesse habituelle à l’homme qui trouve quelque chose de s’en enorgueillir, comme si ce n’était pas l’effet de quelque rencontre fortuite plutôt que de son habileté et de ses combinaisons…
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