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LES PRINCESSES D’AMOUR

— J’entendrai ces histoires avec le plus grand intérêt, dit l’Oiseau-Fleur, moi qui, peut-être, en fournirai une de plus à la collection.

— N’ayez pas de pareilles idées ! s’écria Jeune Saule ; prévoir le malheur, cela l’attire. Mais je vous donnerai un talisman infaillible, et votre prince reviendra.

— Merci, mille fois ; je le porterai avec reconnaissance.

— Nous écoutons, dit Petit Papillon, en se tournant vers l’imposante Ko-Mourasaki.

Celle-ci but une gorgée de thé et reposa sa tasse sur le plateau.

— La personne dont je vais vous parler, dit-elle, vous l’avez toutes connue. On l’appelait La Perle.

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