< Page:Gautier - Les Princesses d’Amour.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.
286
LES PRINCESSES D’AMOUR

nir de ses voluptueuses grâces, si tôt détruites :

« Puis, lève les yeux, vers ce qui survit, et souris-moi, à travers les nues. »

L’Oiseau-Fleur, termine ainsi, un long poème, son testament d’amour. Pour elle, tout est fini. Le terme de sa liberté est atteint. À la fin de cette journée, on doit lui présenter l’amant nouveau, qu’elle ne peut éconduire, qu’en lui offrant une morte. Tout a été minutieusement fouillé chez elle, on a enlevé les objets pouvant tenir lieu d’armes, même les épingles de métal, destinées aux coiffures ; mais elle a su dissimuler le poignard, présent nuptial du jeune prince. Elle n’a pas voulu se frapper avec une autre arme.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.