— Rien n’est plus charmant que ces vastes enceintes, tranquilles, vertes et fraîches ; — il est vrai de dire que jamais je n’ai vu personne se promener dans ces jardins si attrayants, dont les locataires ont chacun une clef : il leur suffit d’empêcher les autres d’y entrer.
Les squares et les parks sont un des grands charmes de Londres. Saint-James’s-Park, tout près de Pall-Mall, est une délicieuse promenade. On y descend par un escalier énorme, digne de Babylone, qui se trouve au pied de la colonne du duc d’York. L’allée qui longe la terrasse égyptienne de Carlton-Palace est fort large et fort belle. Mais ce qui m’en plaît surtout, c’est la grande pièce d’eau peuplée de hérons, de canards et d’oiseaux aquatiques. Les Anglais excellent dans l’art de donner aux jardins factices un air romantique et naturel, Westminster, dont les tours s’élèvent par-dessus les touffes d’arbres, termine admirablement la vue du côté de la rivière.
Hyde-Park, où vont parader les voitures et les chevaux de la fashion, par l’étendue de ses