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LA VILLE DES RATS.


Un grand péril nous menace ; notre existence pend à un cheveu. — D’un moment à l’autre, nous pouvons être mangés tous vifs, et nous réveiller le matin parfaitement débarrassés d’yeux, de peau, de graisse, de chair, avec des os nettoyés, blanchis, brossés, prêts à recevoir des chevilles et des charnières de cuivre pour aller figurer dans l’armoire vitrée d’un cabinet anatomique.

Voilà notre position…

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