bouledogue, ce plaisir si foncièrement britannique, n’est plus aussi suivi et aussi goûté qu’autrefois, sont tout à fait touchantes et prises sur nature. La digne maîtresse de l’établissement de la barrière du Combat nous a rappelé les doléances du vieil Anglais ; il est vrai que, ne pouvant s’en prendre à aucun Shakspeare de la diminution de sa clientèle, elle accuse la révolution de juillet et le choléra : le peuple préfère les mélodrames du boulevard aux escarmouches innocentes de la barrière du Combat, et les hurlements des acteurs aux abois des chiens. Est-ce un progrès ? — Nous sommes de l’avis du bon montreur d’ours, et nous en doutons.
Le spectacle du Combat est un plaisir plus sain et moins énervant que celui du théâtre qui agit sur l’imagination, et qui trouble les têtes faibles par des maximes immorales et des raisonnements dangereux ; dangereux en eux-mêmes, ou parce qu’ils sont mal compris, ce qui est la même chose ; on ne pense pas assez aux ramifications étranges et difformes que pousse une idée indifférente d’ailleurs, dans un cerveau