et le type de Rubens ; but innocent et louable s’il en fut. Je n’avais pas encore vu une seule femme blonde, quoique j’eusse mon télescope constamment braqué, et que mon ami Fritz regardât à gauche, tandis que j’explorais le côté droit de la route, de peur de laisser passer, dans un moment de distraction ou de négligence, quelque Rubens sans cadre, sous forme d’une honnête Flamande.
Je communiquai mes craintes au digne Fritz qui, avec le beau sang-froid qui le caractérise dans toutes les occasions difficiles de sa vie, me répondit qu’il ne fallait pas encore perdre courage ; que Rubens était d’Anvers, et que c’était probablement à Anvers que se trouvaient les modèles de ses tableaux ; mais que si à Anvers (en flamand Antwerpen) je ne rencontrais pas de blonde, non-seulement il me permettrait de me désespérer, mais encore il m’y engagerait de son mieux, et ne me refuserait pas même la douceur de me jeter dans l’Escaut canalisé ou non, à mon choix.
Selon lui, je n’avais encore aucun droit à