< Page:Goldsmith - Le Vicaire.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.

fois, trahissait les secrets complots du Crime. Ils consentirent enfin à

se quitter pour toujours. Le Crime, prenant les devants, marcha seul d’un pas résolu pour rattraper le Destin qui le précédait sous la figure d’un bourreau. La Honte, naturellement peureuse, retourna sur ses pas pour rejoindre la Vertu, qu’au commencement du voyage ils avaient laissée derrière. — Ainsi, mes enfants, quand les hommes se sont aventurés dans le vice, la honte les laisse aller, et retourne sur ses pas pour attendre le peu de vertus qui leur restent toujours. »

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.