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où un somptueux repas nous attendait. Une abondante distribution de
vivres moins recherchés fut faite à la populace.
Les alternatives de plaisir et de douleur par lesquelles je venais de passer dans cette journée m’avaient épuisé. Le souper fini, je demandai la permission de me retirer, et je laissai la compagnie dans l’ivresse de la joie. Dès que je me vis seul, mon cœur s’épancha en actions de grâces au dispensateur de la joie aussi bien que du chagrin ; et puis je m’endormis jusqu’au lendemain d’un sommeil paisible.
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