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des barbares pour les incendier, qui trouve des femmes et des enfans toujours prêts à le seconder ou à l’imiter, et qui, placé maintenant dans une double alternative de mort ou de victoire, prouvera solennellement que le mépris de l’une mène toujours à l’autre.

Cependant l’Europe actuelle ne porte à de si nobles débats qu’un intérêt de curiosité ; on dirait que les combats du cirque sont renouvelés, et que la Grèce est un vaste colisée où les descendans des Miltiade et des Aristide sont livrés au cimeterre ottoman, comme les premiers chrétiens l’étaient aux griffes des lions. Ce sont toujours des chrétiens qui combattent ; mais autrefois, du moins, c’était l’Europe payenne qui remplissait les amphithéâtres.

Je sais qu’il est des nécessités politiques

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