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(quoiqu’en petit nombre), qui peuvent imposer à l’égard des Grecs une certaine réserve, à plusieurs bons esprits, et je respecte les motifs qui empêchent les hommes d’état d’intervenir dans une cause qui ne peut manquer de les intéresser en leur qualité d’hommes et de chrétiens : c’est une concession que je fais aux préjugés de tous les temps ; car ma conscience ne reconnaît de respectable, même en politique, que ce qui est juste et moral ; j’ai toujours été convaincu qu’il n’y a de vraiment bon dans sa fin que ce qui est bon dans son principe, et que toute la ruse diplomatique, toute la force des bayonnettes ne sautaient mener à bien une chose vicieuse en soi, au moins pour un résultat définitif. Je sais bien que les hommes d’état ont pour eux les traditions, mais je crois avoir en ma faveur l’expérience, celle surtout de leur

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