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Scène V

RABASTENS, CATHERINE, GUSTAVE.

GUSTAVE, entrant par la droite.

J’ai laissé ici ma petite valise.


RABASTENS, à Gustave.

Ah ! Gustave !… C’est la bonne… Tu vas voir, elle est charmante. (Catherine très-émue ne se retourne pas. Rabastens l’obligeant à se retourner.) Venez, venez donc… (A Gustave.) Hein, qu’en dis-tu ?


GUSTAVE, avec un grand cri.

Ah !


RABASTENS.

Tu es étonné… Il y a de quoi… Crois-tu que nous serons à plaindre avec une petite bonne comme celle-là ?… Une perle… mon ami, c’est une perle !… Venez, Catherine, venez.


CATHERINE.

Voilà, monsieur.


RABASTENS, pendant la sortie.

Alors, vous trouvez que j’ai encore de la fraîcheur ? (Ils sortent par la gauche.)


Scène VI

GUSTAVE, seul.

Il est resté pétrifié, immobile, au milieu de la scène, ses jambes flageolent, il fait quelques pas, se raccroche à une table, regarde autour de lui.

Il n’y a pas deux têtes comme ça dans le monde. C’est Pomme d’Api… Et mon vieux singe d’oncle… (Imitant Rabastens.) C’est une perle ! c’est une perle !… Mais je ne souffrirai

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