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J’aimerais mieux mourir, Blanche ! j’aimerais mieux
Passer dans mon royaume et dans ma seigneurie
Pour un roi sans courage et sans chevalerie !
Un roi qui fait pleurer une femme ! ô mon Dieu !
Lâcheté !
Blanche, égarée et sanglotant.
N’est-ce pas, tout ceci n’est qu’un jeu ?
Si vous êtes le roi, j’ai mon père. Il me pleure.
Faites-moi ramener près de lui. Je demeure
Devant l’hôtel Cossé. Mais vous le savez bien.
Oh ! qui donc êtes-vous ? je n’y comprends plus rien.
Comme ils m’ont emportée avec des cris de fête !
Tout ceci comme un rêve est brouillé dans ma tête !
Pleurant.
Je ne sais même plus, vous que j’ai cru si doux,
Si je vous aime encor !
Reculant avec un mouvement d’horreur.
Vous roi ! — J’ai peur de vous !
Le Roi, cherchant à la prendre dans ses bras.
Je vous fais peur, méchante !
Blanche, le repoussant.
Oh ! laissez-moi !
Le Roi, la serrant de plus près.
Qu’entends-je ?
Un baiser de pardon !
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