< Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Le Roi, frappant sur l’épaule de Saltabadil.
Bon. Qu’il pleuve ! — Il me plaît cette nuit de choisir
Ta chambre pour logis.
Maguelonne.
C’est votre bon plaisir ?
Prend-il des airs de roi ! — Monsieur, votre famille
S’alarmera.
Saltabadil la tire par le bras et lui fait des signes.
Le Roi.
Je n’ai ni grand’mère, ni fille,
Et je ne tiens à rien.
Saltabadil, à part.
Tant mieux !
La pluie commence à tomber à larges gouttes. Il est nuit noire.
Le Roi, à Saltabadil.
Tu coucheras,
Mon cher, à l’écurie, au diable, où tu voudras.
Saltabadil, saluant.
Merci.
Maguelonne, au Roi, très-bas et très-vivement, tout en allumant une lampe.
Va-t’en !
Le Roi, éclatant de rire et tout haut.
Il pleut ! Veux-tu pas que je sorte
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.