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Gubetta.
Je voudrais bien savoir qui vous aimez, madame !
Dona Lucrezia.
Qu’en sais-tu ? Je suis franche avec toi ; je ne te parlerai ni de mon père, ni de mon frère, ni de mon mari, ni de mes amants.
Gubetta.
Mais c’est que je ne vois guère que cela qu’on puisse aimer.
Dona Lucrezia.
Il y a encore autre chose, Gubetta.
Gubetta.
Ah çà ! est-ce que vous vous faites vertueuse pour l’amour de Dieu ?
Dona Lucrezia.
Gubetta ! Gubetta ! S’il y avait aujourd’hui en Italie, dans cette fatale et criminelle Italie, un cœur noble et pur, un cœur plein de hautes et de
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