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Dona Lucrezia.

Est-ce que tu ne le trouves pas bien beau ?


Gubetta.

Il serait plus beau, s’il n’avait pas les yeux fermés. Un visage sans yeux, c’est un palais sans fenêtres.


Dona Lucrezia.

Si tu savais comme je l’aime !


Gubetta.

C’est l’affaire de don Alphonse, votre royal mari. Je dois cependant avertir votre altesse qu’elle perd ses peines. Ce jeune homme, à ce qu’on m’a dit, aime d’amour une belle jeune fille nommée Fiametta.


Dona Lucrezia.

Et la jeune fille, l’aime-t-elle ?


Gubetta.

On dit que oui.

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