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d’espagnol. Il a au moins vingt noms de baptême. — Quelle litanie, Monsieur De Belverana !


Gubetta.

Hélas ! nos parents ont coutume de nous donner plus de noms à notre baptême que d’écus à notre mariage. Mais qu’ont-ils donc à rire là bas ?

À part.


— Il faut pourtant que les femmes aient un prétexte pour s’en aller. Comment faire ?

Il retourne s’asseoir à table.

Oloferno, buvant.

Par Hercule ! messieurs ! je n’ai jamais passé soirée plus délicieuse. Mesdames, goûtez de ce vin. Il est plus doux que le vin de Lacryma-Christi, et plus ardent que le vin de Chypre. C’est du vin de Syracuse, messeigneurs !


Gubetta, mangeant.

Oloferno est ivre, à ce qu’il paraît.


Oloferno.

Mesdames, il faut que je vous dise quelques vers que je viens de faire. Je voudrais être plus poète que je ne le suis pour célébrer d’aussi admirables festins.

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