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Vitellozzo ! je vous dispense de nous dire votre sonnet. Laissez-nous boire !


Oloferno.

Vous me dispensez de vous dire mon sonnet ?


Gubetta.

Comme je dispense les chiens de me mordre, le pape de me bénir, et les passants de me jeter des pierres.


Oloferno.

Tête-dieu ! vous m’insultez, je crois, monsieur le petit espagnol.


Gubetta.

Je ne vous insulte pas, grand colosse d’italien que vous êtes. Je refuse mon attention à votre sonnet. Rien de plus. Mon gosier a plus soif de vin de Chypre que mes oreilles de poésie.


Oloferno.

Vos oreilles, monsieur le castillan râpé, je vous les clouerai sur les talons !

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