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Mais des renoms grandissaient qui devaient s’affirmer soit posthumes, soit par les réalisations croissantes de vitalités toujours accrues.

Que de noms : Verlaine, Mallarmé, Rimbaud, Laforgue, Lautréamont, Tailhade, Gustave Kahn, qui porta au rouge-aurore le romantique « bonnet du vieux dictionnaire » des rimes, faisant nomade le palais du vers ; Henri de Régnier avec Tel qu’en Songe, Viélé-Griffin et la Chevauchée, Pierre Quillard, Maeterlinck, Van Lerberghe, Verhaeren, Saint-Pol-Roux, Jules Renard… Et la curiosité rétrospective qui feuillette les revues disparues trouve aujourd’hui qu’il n’était point si outrecuidant à quelques-uns d’entre ceux-là d’enorgueillir l’un des recueils qui groupait périodiquement leurs œuvres sous sa couverture déjà mauve, du titre de Pléiade.

Nous avons omis volontairement un nom, parce que celui-là le premier l’aurait omis, qui le portait déjà notoire entre ses pairs et l’eût rapidement eu célèbre sans une modestie, forme souvent

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