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quivèrent et s’évadèrent au hasard des détours du château. Elles gravirent un étage et se trouvèrent sans préméditation dans une spacieuse galerie, la galerie des tableaux, qui régnait à mi-hauteur du hall réservé au « record » et y avait eu communication à l’époque ancienne où cette vaste salle servait à des spectacles. Qu’on se figure une loge immense, au premier étage d’un théâtre, mais dont la vue sur la scène aurait été murée.
Arrivées là, il leur parut presque qu’elles fussent chez elles, puisqu’elles y étaient seules.
Comme des perruches de la cage desquelles on s’est éloigné, elles commencèrent des papotages, cristallins et délicieusement faux, tels qu’on peut imaginer les notes d’instruments d’amour qui s’accor-
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