< Page:Jarry - Le Surmâle, 1902.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

tourmentèrent d’autres réalités que des mouchoirs pleins de larmes. Les piétinements rageurs se turent sur le tapis, parce que les pieds étaient nus.

Virginie, sans vergogne, puisqu’on ne pouvait sortir, improvisait un murmure de source sur la laine peinte, dans un angle.

Plus tard seulement, un peu avant trois heures, la lumière électrique disparut. Ce fut comme si les vieilles gens des portraits s’en étaient allés sans bruit… mais les mains tâtonnantes ne trouvaient pourtant pas de porte !

À la recherche d’une issue, elles se heurtaient à cette dérision, une bouche ou un sexe.

Puis l’aube fut bleue et arrosa de frissons les corps moites. Ensuite, le soleil balaya, du haut du vitrage près du plafond, le tapis souillé.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.