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pour en railler discrètement Marcueil, aux propos tenus à Lurance. Au fond, il était quelque peu irrité que son ami, même par plaisanterie, n’eût pas laissé le dernier mot à son autorité d’homme de science célèbre.

— À présent que nous sommes entre hommes, dit-il, une petite remarque pour en finir avec vos mythologies : ces Proculus, Hercule et autres héros fabuleux ne trouvaient pas encore assez honorables leurs exploits numériques et non moins fabuleux que leurs auteurs. C’était « un jeu » comme vous dites : aussi jouaient-ils la difficulté. Des vierges ! beaucoup de vierges ! Or, c’est une vérité médicale…

— Et expérimentale, car je vois ce que vous allez dire, interrompit le général.

— C’est une vérité médicale que le baiser de la vierge est assez difficile et douloureux

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