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— Barman ! appela-t-il. Et à Marcueil :
— Qu’est-ce que vous prenez ?
Mais Marcueil paya, empoigna le général sous le bras et l’emmena à grands pas, d’abord hors du bar, puis — enjoignant d’un signe à son coupé de les attendre à la même place — dans la direction du Bois de Boulogne.
— Mais ce n’est pas mon chemin pour rentrer, protesta le général : j’habite à Saint Sulpice !
Il rumina :
— Il est ivre sans doute, quoique ni lui ni moi n’ayons bu. Holà, mon vieux, — mon jeune ami, veux-je dire, — nous faisons fausse route. Si vous n’êtes pas d’aplomb — je comprends ça, j’ai été jeune aussi — voulez-vous que je vous ramène à votre voiture ?
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