< Page:Jarry - Ubu enchaîné, 1900.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cirer les pieds. Je suis esclave, cornegidouille ! Personne ne m’empêchera de faire mon devoir d’esclave. Je vais servir sans miséricorde. Tudez, décervelez !

(La Mère Ubu tient Éleuthère. Le Père Ubu se précipite sur Pissembock.)

Mère Ubu

Quelle brutalité stupide ! La voilà évanouie maintenant.


Pissembock, (tombant).

Et moi, je suis mort !


Père Ubu, (cirant).

Je savais bien que je les ferais tenir tranquilles. Je n’aime pas que l’on me fasse du tapage ! Je n’ai plus qu’à leur réclamer le salaire qui m’est dû, que j’ai honnêtement gagné à la sueur de mon front.


Mère Ubu

Réveille-la pour qu’elle te paye.


Père Ubu

Ô non ! Elle voudrait me donner un pour-

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.