< Page:Jarry - Ubu enchaîné, 1900.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.

menade, et resserrez notre carcan, car nous pourrions prendre froid !


L’Argousin

Courage, Père Ubu, nous touchons au port des galères.


Père Ubu

Nous déplorons plus que jamais que l’état de nos finances ne nous permette toujours pas l’acquisition d’une voiture cellulaire individuelle : car, notre boulet se refusant à marcher devant nous afin de nous traîner, nous avons fait tout le chemin le traînant nous-même au moyen de notre pied, encore qu’il s’arrêtât fort souvent, apparemment pour ses besoins !


Scène IV

LES MÊMES, LE GEÔLIER

Le Geôlier (accourant).

Tout est perdu, Père Ubu !


Père Ubu

Encore, sagouin ! Je ne suis pourtant plus roi.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.